Textes et poèmes
Textes Extrait du livre « Entre deux mondes »
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Cherche ta vérité
Oublie ce que tu crois connaitre
Ferme les yeux
Ouvre ton cœur.
Nous courons après le temps,
Nous courons après l’argent,
Mais qu’avons nous de plus précieux que l’instant présent ?
Que faisons nous en ce monde si ce n’est pour suivre le chemin
Le plus lumineux auquel nous nous sommes destinés ?
Déposons nos armures
Écoutons ce doux murmure ;
Derrière le voile,
S’expanse et tisse sa toile
Ce vaste réseau d’étoiles
Des consciences qui vibrent à l’unisson
Et œuvrent dans la même direction
L’heure est à la passion,
Formons ce cercle d’unité
Que tant d’être veulent aujourd’hui incarner
Je pose une fleur sur ton cœur
J’envoie mon souffle sur ta douleur
J’apaise tes pleurs par un murmure.
Jour de colère
Le vent souffle à plein poumon
Comme un être trop chargé d’émotion
Comme pour dire non
Il souffle et emporte avec lui
Ta mauvaise foi
Tes mauvais choix
A peine t’a-t-il aperçu
Qu’il te souffle dessus
Pour te faire regretter
Les actes insensés
Que tu portes chaque jour
Sur sa terre sacrée.
Assise au bord du monde
J’ai contemplé, j’ai pleuré
Devant tant de finesse, de grâce et de beauté ;
Face à la cruauté humaine
Tu te démènes, tu cries, tu trembles,
Mais personne ne semble t’entendre ;
Tu œuvres dans l’amour
Mais l’homme est devenu aveugle et sourd ;
Terre, te voir maltraitée ainsi
C’est enlever à l’homme
Chaque jour un peu de vie ;
Mais comment faire comprendre à celui-ci
Qu’en te détruisant ainsi
Il met peu à peu
En péril sa propre vie.
Les gens de l’ombre
Ne sont pas sombres
Ces anonymes tu ne les vois pas
Mais ils sont là
Ils œuvrent dans l’humilité
Ne cherchent ni pouvoir ni vanité
La seule lumière recherchée
Etant celle de ton visage éclairé
Par cet échange de regard spontané
Ce sont cette infirmière, ce pompier, ce fermier
Qui relèvent chaque jour
Le défi de leur vie avec fierté
Ce sont toi, moi ces milliers d’hommes et de femmes
Qui chaque jour avancent et font la différence
Les héros ne sont pas ceux que tu vois
Les héros ne sont pas ceux que tu crois
Les vrais héros ne sont pas médiatisés
Mais réellement habités
Par cette recherche de plus d’humanité.
Le cri de Gaïa
Je te porte dans mon ventre rond
Mais toi tu me tournes le dos
Je te nourris
Mais toi tu me détruis
Tu empoisonnes mes cours d’eaux,
Tu déverses tes déchets sur mon dos,
Tu bétonnes chaque centimètres carrés de ma peau ;
Parfois épuisée, je finis par trembler pour te réveiller,
Ou encore je pleure à tout inonder,
Mais là encore tu ne comprends pas et tu pestes contre ce mauvais climat.
Pourquoi ce manque d’humanité ?
Prédateur, tu exploites, pilles, et tues mais dis moi, « Homme » qu’as tu fais de ta vertu ?
Je te porte dans mon ventre rond
Porte moi simplement dans ton cœur
L’homme rêve de changer le monde,
Que va t-il faire ainsi ?
Avachi dans son canapé
Perdu entre les chips et la télé
Il se nourrit de télé réalité
Et du prêt à penser que lui balance
Son écran sans cesse allumé
Il pense être informé
Il pense être connecté
En apparence c’est vrai
Mais à l’intérieur
Il cultive le vide et l’ennui
Qui jour après jour
Font de lui son pire ennemi
Répondre à l’appel de sa vie
Et la meilleure chose
Qu’il puisse faire aujourd’hui.
Mais qui es-tu ?
Rien n’est bien ou mal
Dans cette pulsion animale
Laisse jaillir le feu
Laisse chanter l’été
Laisse s’exprimer ce félin enragé
Défie les dangers
Oublie les clichés
Quitte le masque
Laisse tomber les apparences
Danse
Entre dans la transe
Tu n’as rien à cacher
Impose ta singularité
Laisse-toi pénétrer par cette flamme
Qui rallume alors toute ton âme.
C’est en prenant conscience
Que tout fait sens
Que tout n’est que pure essence
Que dans ta seule présence
Existe déjà cette force immense
Traversé par ce souffle divin
A l’inspire vient un petit mouvement
Et c’est à l’expire que tu crées de grands changements
C’est en pensant chaque jour avec amour
Que la création vient en retour.
Choisis ta vie
Suis ton chemin
Ose le bien
Fais de ta vie une œuvre
Fais de ta vie un art
Franchis pas à pas
Ces limites qui n’existent pas
Qui ne sont qu’illusion
Joue de ta passion
Aborde la vie avec conviction
Ton étoile est là
Où que tu ailles
Elle te suivra
Te soufflera la Voie
Tel un petit poucet égaré
Sèmera des indices pour te guider.
Tu t’enfonces dans ta réalité,
Dans cette matière trop lourde à porter ;
Mais lève les yeux au ciel,
Regarde le soleil qui s’éveille ;
Un soleil qui cherche encore
Grace à ses timides rayons,
A rendre plus belle son apparition.
La pluie à cessé,
Le jardin que tu crées est un jardin coloré,
Un pont te guidant
Vers une autre réalité.
Ne perd pas de vu ton unité,
Saisie ces multiples dimensions,
Lève le voile de l’illusion,
Car c ‘est la clé, pour accéder
A ce monde enchanté ;
Chaque jour remercie-toi
De faire un pas,
Pour retrouver
Ce trésor caché en toi.
Lâche prise
Ne cherche plus
Tout est là,
Tu possèdes déjà
L’univers en toi ;
Le bonheur est un état
Il ne dépend
Ni de ce que tu es
Ni de ce que tu as ;
La liberté se fraye alors un chemin
La lumière jaillit
Et la joie irradie.
Tes textes sont de toutes beautés…
Bisous et pleins de bonnes choses…
Merci Sylvie
J’aime tes textes et poésies et tes photos aussi Tes peintures sont belles et elles sont plus » abstraites » que les miennes » pauvres » mais cette façon de peindre me plait bien …. Elles sont certainement plus intéressantes pour le connaisseur !
bises .
Merci Paulette, je pense que l’important lorsque l’on peint (ou que l’on créer tout simplement) est de se faire plaisir, peu importe ce que pensent les autres ; là n’est pas l’essentiel.
Bise à toi aussi